En ce Jour de la Terre, quoi de mieux que de partager les petits gestes écolos que nous faisons quotidiennement pour la planète! Depuis un an, j’essaie d’avoir une conscience plus écologique. Oui, je remplissais mon bac de recyclage religieusement et j’apportais mes sacs réutilisables à l’épicerie, mais c’était à peu près tout. Dans ma lancée pour un mode de vie plus sain, j’ai décidé d’aller un peu plus loin et d’ajouter à mon quotidien ces petits gestes qui peuvent faire une grande différence.
Nettoyer sa maison sans nuire à la planète
Bien choisir ses produits ménagers
Beaucoup de produits utilisés quotidiennement pour entretenir notre maison contiennent des ingrédients néfastes pour l’environnement. Les phosphates, par exemple, employés dans plusieurs savons et détergents, servent à adoucir l’eau afin que ses résidus calcaires ne collent pas sur les vêtements ou la vaisselle. Mais une fois dans nos cours d’eau, les phosphates agissent de la même façon qu’un fertilisant. Cela engendre un sur-développement des algues et des végétaux et une diminution de la concentration d’oxygène, ce qui perturbe la vie marine et peut tuer les poissons. Parmi les ingrédients les plus nocifs pour la vie aquatique, on retrouve le nonylphénol et ses éthoxylates (NPE), l’hydroxide de sodium, les phosphates, le triclosan et les parfums synthétiques. Pour s’assurer que nos produits sont sans danger pour l’environnement, mieux vaut rechercher des marques certifiées ÉcoLogo ou Écocert.
Fabriquer ses produits d’entretien ménager
Si on désire aller encore plus loin dans notre démarche écolo, on peut acheter les matières premières pour fabriquer nos propres produits ménagers. Tu serais surpris de voir tout ce qu’on peut faire avec du bicarbonate de soude, du vinaigre et des huiles essentielles. Mon objectif est d’éventuellement fabriquer presque tout moi-même. Si ça t’intéresse, jette un coup d’oeil sur cet article. Tu trouveras 4 recettes de produit ménager ultra faciles à faire!
Réduire sa consommation de plastique…
Dans le garde-manger
Acheter en vrac nos produits alimentaires est un moyen de minimiser les emballages et d’acheter la quantité exacte selon nos besoins. Une boutique qui m’a vraiment impressionnée est Vivres en vrac, à Val-David. Ils ont tout: riz, légumineuses, épices, farines, plantes médicinales, super aliments, algues, miso et j’en passe! Il suffit d’apporter nos propres contenants ou de prendre les sacs en papier (pas de plastique!) de différentes grandeurs qu’ils mettent à notre disposition. Et par chance, il existe de plus en plus de magasins en vrac à Montréal et dans les environs.
Dans la maison et la salle de bain
Savais-tu qu’il existe des endroits où on peut apporter nos contenants vides et s’approvisionner de produits ménagers et de soins corporels? Voilà une belle façon de diminuer sa consommation de plastique. En plus, c’est plus économique car, quand on achète un produit, on paie aussi pour le contenant. J’ai conservé quelques bouteilles de plastique et je me rends régulièrement à la boutique éco-responsable de mon quartier. Pour 10$, on peut devenir membre et bénéficier de prix avantageux. Dans le vrac, ils ont une grande sélection: détergent à lessive, assouplissant, savon à vaisselle, détachant, shampooing, matières premières pour fabriquer nos produits maison, etc. Et tout est naturel, sans produits chimiques. Il existe maintenant beaucoup de boutiques en vrac de ce type.
À l’épicerie
Dans la section des fruits et légumes, j’utilise le moins possible les petits sacs en plastique. Si tu n’achètes pas une grande quantité, le sac n’est pas nécessaire. Et bien sûr, n’oublie pas tes sacs d’épicerie réutilisables.
Réduire sa quantité de déchets
Participer à la collecte de résidus alimentaires ou composter
Les résidus alimentaires constituent 27% de nos déchets. Une fois dans les centres d’enfouissement, ces résidus émettent des biogaz, qui contribuent à l’effet de serre. Un service de collecte des résidus alimentaires a récemment été introduit dans certains quartiers de Montréal. Je me suis procurée le matériel requis distribué par mon Éco-quartier, soit un petit bac pour la cuisine et un grand bac qui reste à l’extérieur et sert à la collecte chaque semaine. On n’a ensuite qu’à acheter des sacs biodégradables pour le bac de cuisine, qu’on dépose une fois remplis à l’extérieur dans le grand bac. Ce n’est vraiment pas compliqué! Pour plus d’informations, consultez le site Internet de la Ville de Montréal. Si ta ville n’offre pas ce service, tu peux composter tes résidus alimentaires et utiliser le compost dans ton jardin!
Réduire l’utilisation des essuies-tout
Au lieu d’utiliser des essuies-tout, j’utilise des linges ou serviettes en coton que je peux ensuite laver à la machine et réutiliser… à l’infini!
Utiliser des disques de coton réutilisables
Pour enlever toutes traces de maquillage de façon écolo, je te conseille les tampons démaquillants Greenzla, faits de coton et de bambou. Après chaque utilisation, on les nettoie avec un savon doux, puis hop! dans la machine à laver une fois par semaine. Plus besoin d’acheter des disques de coton jetables.
Cultiver chez soi ou acheter local
Acheter local
La nourriture importée a voyagé des milliers de kilomètres avant d’aboutir dans notre panier d’épicerie. La pollution et le réchauffement de la planète sont engendrés par les grandes quantités de combustibles fossiles que les camions et les avions brûlent pour amener cette nourriture jusqu’à nous. En achetant des produits qui viennent de chez nous, on contribue directement à un mode de vie plus écologique et on encourage la main d’oeuvre d’ici. Je vais souvent au Marché Maisonneuve, car ils favorisent les producteurs du Québec. Je me suis aussi abonnée aux paniers biologiques des Fermes Lufa. Cette entreprise cultive ses fruits et légumes sur des toits à Montréal. Une autre bonne façon d’acheter local!
Faire un jardin
Un bon moyen de ne pas encourager l’importation de denrées est de cultiver ses propres fruits et légumes. On n’a pas de terrain? On peut se créer un petit jardin avec des bacs et de gros pots de fleurs. C’est si plaisant et gratifiant de se préparer un repas avec des légumes qu’on a cultivés soi-même!
Manger bio
L’agriculture non-biologique appauvrit et pollue les sols. Les engrais de synthèse acidifient les sols et, après quelques années, la culture peut devenir impossible. À l’inverse, la culture biologique, avec l’apport de fumier, de compost et de purin, nourrit la terre et améliore aussi sa structure. Ainsi, un légume bio aura 5 fois plus de vitamines et de minéraux qu’un légume non bio. Mais les aliments biologiques ne sont pas à la portée de tous, car ils sont plus coûteux. Renseigne-toi pour savoir quels fruits et légumes sont moins contaminés par les pesticides et lesquels devraient être acheté bio.
Et toi, que fais-tu pour contribuer à préserver la planète au quotidien?