21 jours sans se plaindre: on relève le défi?

Je me plains, tu te plains, il se plaint, nous nous plaignons tout le temps… Non mais, c’est vrai! Je vous défie de ne pas vous plaindre pendant une journée, voire même une heure, et vous allez vite réaliser à quel point on se plaint souvent, pour tout et rien, moi compris!

J’ai eu cette révélation il y a quelques semaines quand je suis tombée sur le livre 21 jours sans se plaindre de Will Bowen, 25 $. Je savais que j’avais la plainte facile, mais je ne pensais jamais que je l’avais à ce point-là et, surtout, à quel point tout le monde se plaint tout le temps.

J’étais dans le train quand j’ai commencé la lecture de ce livre. Dans le premier chapitre, l’auteur dit:

« Tout comme un poisson peut ne pas être conscient de l’eau qui l’entoure, vous n’êtes peut-être pas conscient de toutes les plaintes que vous entendez et émettez. L’habitude de se plaindre est tellement bien enracinée en nous qu’il est difficile de distinguer ce qui est une plainte de ce qui ne l’est pas. »

Alors que je lisais ces phrases, je me suis surprise à écouter les conversations des passagers autour de moi. Eh bien, ils « chialaient »… de leur patron, de la nouvelle stagiaire au bureau, de leur mari, du froid dehors, de la chaleur dans le train, de la loi machin qui va à l’encontre de ché-pas-quoi, du chien du voisin, alouette!

Je suis donc arrivée au bureau avec la ferme intention de passer la journée sans me plaindre. Ouf! Pas facile! Ça ne faisait que 5 minutes que j’étais arrivée et, déjà, les plaintes fusaient de partout. Et, si vous ne le savez pas déjà, une plainte en attire une autre, qui en attire une autre et ainsi de suite. J’ai dû me mordre les lèvres et tourner ma langue 7 fois dans ma bouche pour ne pas formuler une plainte à mon tour. J’ai plutôt souri, hoché la tête, gardé le silence et surtout, tenté de changer de sujet au plus vite!

Dans son livre, l’auteur Will Bowen nous met au défi de passer 21 jours sans se plaindre. Sa technique: on enfile le bracelet pourpre d’Un monde sans plaintes (fourni avec le livre) ou un quelconque élastique autour de son poignet et dès qu’on se plaint, on change le bracelet ou l’élastique de poignet. Ce simple geste nous permet de mieux prendre conscience de notre comportement.

L’idée est de réussir à ne pas toucher à son bracelet, et donc à ne pas se plaindre, pendant 21 jours con-sé-cu-tifs! Mission impossible? Peut-être. En tout cas, la lecture de ce livre m’a fait le plus grand bien: il m’a permis de réaliser à quel point je me plains souvent et que je pourrais garder cette énergie pour d’autres choses de bien plus plaisants, comme des sourires, des compliments, des mots doux envers mes proches, des commentaires constructifs, des silences avec de grandes respirations, etc.

Personnellement, j’ai opté pour la méthode de l’élastique. Je ne l’ai pas toujours au poignet, mais quand il y est et que je me plains, je le change de poignet. Si j’oublie mon élastique le matin, je fais l’exercice mentalement, en prenant conscience de ma plainte dès que je la formule et en me disant que, si j’avais mon élastique, je devrais le changer de poignet. Mais le plus important, c’est que je fais deux fois plus attention aux mots qui sortent de ma bouche. Si je porte un commentaire sur la météo par exemple, j’essaie de ne pas le transformer en plainte en y ajoutant un long soupir! Car tout est dans la façon de dire les choses: avec une attitude positive, impossible de formuler des plaintes.

Je vous laisse sur cette citation inspirante de la grande poète et écrivaine Dr. Maya Angelou:

« Si tu n’aimes pas quelque chose, change-le. Si tu ne peux pas le changer, change ton attitude. »

Et vous, êtes-vous conscient de vos plaintes? Allez-vous porter le fameux bracelet pourpre ou un élastique à votre poignet pour diminuer ou cesser vos plaintes?

 

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